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10/07/2012 – L’euro à nouveau sous pression

Le répit aura été de courte durée avant que les marchés ne remettent la pression sur la zone euro et la monnaie unique.

Pourquoi ? Tout simplement pour tester les dispositions entérinées lors du dernier sommet qui semblait marquer un tournant significatif dans le règlement de la crise. Oui mais voilà, le marché ne se satisfait pas des belles paroles et souhaite voir comment fonctionne le mécanisme de protection contre les taux de financement élevés.

Ce matin, le taux d’emprunt espagnol passe de nouveau la barrière des 7%, niveau au dessus duquel les états ne peuvent plus faire face. Dans les faits, la principale déception réside dans la non intervention vendredi de la BCE. Alors que Mario Draghi, président de la BCE, était attendu sur une nouvelle baisse des taux, il devait apporter des garanties et son soutien aux pays et aux banques européennes. Il n’en a rien été et l’euro a replongé !

Côté Suisse, c’est la fête ! Roger gagne à Wimbledon, le Tour de France fait étape à Porrentruy et le taux de chômage à Genève passe sous la barre des 5%. Quel contraste ! L’économie Suisse se porte bien, même si elle souffre de la force de sa monnaie et de la faiblesse de l’économie européenne. Le franc suisse n’a donc pas fini d’être recherché et la BNS d’intervenir pour soutenir le cours plancher. Toutefois, si le dernier bulletin conjoncturel du KOF (Centre de recherches conjoncturelles de l’EPF Zurich) est positif, il fait ressortir les nombreuses incertitudes autour de l’évolution de la zone euro et des exportations qui pourraient menacer le rythme de la croissance en Suisse.

Pour le cours euro/chf,  pas de grand changement à attendre. Il restera dans les prochains jours sur le cours plancher à 1,20.

Du soleil, des routes désertées, un cours de change au top, des taux de crédit en baisse ! Il fait toujours bon d’être frontalier et de nombreux genevois l’on bien comprit. Nous ne le dirons jamais assez, profitez de l’augmentation de votre pouvoir d’achat pour faire de l’épargne. La situation peut se retourner tellement rapidement.

Allez, tout de bon, comme on dit chez nous.   

Christophe Chevassus