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05/11/2012 – Le franc suisse repart à la hausse

 

Après plusieurs semaines autour de 1,21, le cours euro/chf replonge vers le cours plancher des 1,20. Les nombreuses incertitudes qui pèsent sur l’économie européenne inquiètent à nouveau les marchés. La Grèce nous rejoue cette semaine une comédie dont elle seule a le secret avec l’adoption d’un nouveau plan d’économie qui ne sera pas mis en œuvre. Après le secteur privé, il faudra que les états européens abandonnent une partie de la dette grecque. Il semble bien difficile de voir une autre issue et cela coûtera beaucoup d’argent aux contribuables européens….mais moins qu’une faillite.

 

Angela a été claire, il faudra au moins 5 ans pour que l’Europe retrouve des couleurs. Cela ne fait pas rigoler, mais ça a le mérite de donner une visibilité honnête de ce qui nous attend. Dire que Francois le naïf nous annonçait, il y a quelques semaines, que l’Europe était sortie de la crise…. C’est sûr qu’en rétablissant la retraite à 60 ans et en créant des emplois financés par l’Etat (emplois d’avenirs, contrat génération), la France n’a définitivement pas la même vision de la situation que ses partenaires européens.

 

En Suisse, si les perspectives se sont un peu assombries on parle encore de croissance, en partie grâce (ou à cause) du cours plancher. Sur le sujet, je vous recommande l’interview du patron de la BNS dans Le Temps, où il défend ses positions et l’orientation prise par la banque nationale. Plus d’informations sur : http://www.letemps.ch/Page/Uuid/4a1d3df2-250a-11e2-8363-1aab015aedca/Le_taux_plancher_fix%C3%A9_par_la_BNS_ne_cr%C3%A9e_de_lien_ni_avec_la_zone_euro_ni_avec_lUnion_europ%C3%A9enne

 

Mais les événements de la semaine nous portent loin de l’arc lémanique avec l’élection américaine, finalement beaucoup plus ouverte que prévue, et « l’élection » d’un nouveau premier ministre en Chine. Dans la même semaine, c’est les 2 plus grosses puissances économiques qui renouvellent leurs dirigeants. La Chine qui a porté la croissance mondiale ces 10 dernières années pourrait à nouveau retrouver des niveaux de croissance plus importante.

 

Pas grand-chose à attendre pour le cours euro/chf  dans les prochains jours, nous devrions rester entre 1,205 et 1,21.

 

Pour les frontaliers, la période reste très favorable pour investir dans l’immobilier avec des conditions de taux de crédit et de change qui ont rarement été aussi favorables. Et comme le marché semble marquer le pas dans certains secteurs, il est possible de négocier le prix des logements.

 

Allez, tout de bon comme on dit chez nous.

 

6 Comments

  1. Anna

    Donc il faut toujours acheter, quand ça monte, parce que ça monte, et quand ça baisse, parce que ce sont des opportunités! Mais en réalité, avec la réforme CMU qui coûtera 8-13% des salaires et l’interdiction de facto de soins en Suisse l’immobilier dans la France Voisine va patiner, et fortement!

  2. montaux

    L’augmentation probable du cout de la santé en 2014 aura un impact sur le budget des frontaliers. Toutefois, vu les perspectives de développement du Grand Genève (+34 à 40% d’augmentation de la population à l’horizon 2040), le faible offre de logement proposée en Suisse et surtout le montant des loyers en France comme en Suisse, l’achat d’un bien immobilier en zone frontaliere dans les conditions actuelles (taux de change à 1,21, taux des crédits<3%) demeure, a mon sens, une opportunité à long terme. Pour un Genevois, venir s'installer en France lui permettra toujours de réduire le cout du logement et/ou se loger "plus grand" mais il conservera son assurance maladie en Suisse.

  3. toto

    Pas forcement.

    Ne pas oublier que, suivant les cas, l’assurance Lamal n’est pas plus intéressante. Beaucoup de personnes oublient qu’en plus des primes à payer, vous avez une franchise. Donc, au final, la facture peut vite monter.

    Enfin, il faut tout de même relativiser et se dire que même si le budget est diminué, le frontalier a un niveau de vie bien plus important que la moyenne. Si vous prenez Paris, le prix du logement est le même avec un salaire 2X moins élevé.. Quant au cadre de vie, on ne peut pas comparer !

  4. montaux

    Oui, un résident Suisse qui vient s’installer en France pourra toujours bénéficier du droit d’option pour son assurance maladie. A savoir, conserver le régime Suisse LAMAL + complémentaire ou CMU + complémentaire. Nous publierons prochainement un comparatif sur le sujet.

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