Menu Fermer

04/06/12 – Sale temps sur les marchés !

 

Posted by Christophe
Ce matin, il  n’y a pas que la météo qui est en berne, les places financières  sont aussi au plus bas et dans ces conditions le Franc Suisse est plus que jamais une monnaie très recherchée. Bloquer le cours de change euro/chf à 1.20 va coûter de plus en plus cher à la BNS. Cette politique a été contestée ce week-end par  l’ancien patron d’UBS, Oswald Grübel, qui suggère des mesures sur les taux d’intérêts, des dispositions et autres mesures techniques, plutôt que de fixer le franc à l’euro. Pourquoi pas, mais  en attendant, les banques suisses annoncent des résultats en baisse, évoquant évidemment la crise mais également la force de la monnaie…
Après la pluie le beau temps. Le problème en ce moment c’est que l’on demande où il est bien passé le beau temps.

Aux Etats-Unis, la reprise est la plus molle depuis la crise de 29, et Barack vient d’enregistrer une nouvelle  hausse du chômage. Il n’a pas trouvé la solution mais le responsable : l’Europe et son incapacité à sortir de la crise. Barack please help us !

Du côté des dirigeants politiques, c’est silence radio pour trouver une solution. Angela boude dans son coin car elle refuse toujours les eurobonds, François le normal et ses ministres sont en train de réaliser qu’ils n’ont pas décroché le job du siècle et le père Rajoy prèche la sérénité pour  redonner de l’espoir…. Cela me rappelle l’histoire du gars qui saute sans parachute du dixième étage d’un immeuble et qui dit à chaque étage  « jusque là ça va ! »

L’inaction des dirigeants européens, a irrité le patron de la BCE, Mario Graghi, qui pose la bonne question « Qu’est-ce que l’on veut faire de l’Euro et de l’Europe ? ». La sortie de crise passera forcément par plus de constructions européennes.

Pour revenir sur le taux de change, nous resterons encore cette semaine sur le cours plancher. Mais il faut rester vigilant à d’éventuelles mesures qui pourraient avoir une incidence sur le cours rapidement.

Dans notre zone frontalière française,  les élections  législatives approchent à grand pas et j’ai le sentiment que les frontaliers ne pèsent pas lourd. Avez-vous entendu beaucoup de candidats qui parlent de la fin de l’assurance maladie privée en 2014 et surtout où iront se faire soigner les frontaliers ?  J’ai probablement dû rater un truc.

N’ayant pas trouvé d’information à même à vous redonner le sourire, je vous propose  un sketch des inconnus sur la bourse. Assez drôle de revoir cela en 2012, surtout la fin….. (Regardez bien le drapeau)

 

 

 

 

Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !